vendredi 19 juillet 2013

Je hais les statistiques...

Je hais les statistiques. Je hais encore plus les probabilités...
Non seulement j'ai horreur de travailler avec ça (toujours été poche là dedans...) mais souvent je déteste ce qu'elles représentent.
La chance de mourir de...
La chance de souffrir de...
D'abord c'est le risque, pas la chance.
Et le risque, c'est d'être le 1...
Et le 1 se pointe trop souvent chez nous...

1 sur 4 cas au Canada d'une maladie mortelle, c'était mon cousin le 1. C'est 1 à 9 enfant sur 1 000 000 et 1 c'était mon cousin. http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=79264

C'est aussi 1 sur une énormité pour la malformation de ma fille et son décès et 1, c'était elle.

C'est 1 sur j'en ai rien à battre pour ce que ma nièce à naître a ou n'a pas et qu'on saura éventuellement... 1...

Alors j'hais les statistiques, j'hais probabilités, j'hais le 1 qui passe trop souvent par chez nous...

1 commentaire:

Dresscodelove2009 a dit…

en effet, aujourd'hui, il y a des stats pour tout. Les médias adorent ça presqu'autant que les classements.
C'est une forme de prêt à penser qui permet de dire ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Allez vous faire soigner dans cet hôpital et pas dans celui-là. Ayez votre enfant à 30 ans ni après ni avant. Aujourd'hui la morale se glisse dans les statistiques, vox populi des temps modernes. C'est une jolie façon de rogner nos libertés.