mardi 21 avril 2009

Leap of faith???

Je pense faire ma maîtrise... Reste les modalités: Quelle université? Quel programme? Profil cours ou recherche? Didactique ou évaluation? Temps plein, demi ou partiel? Je continue d'enseigner au secondaire? Prêt et bourse? Bourse de recherche? Charge de cours?

Si mon chum travaillait, la question serait réglée. Je m'inscrirais rapido, appliquerais pour toutes les bourses possibles et vivrais tranquille en envoyant Babachat le moins possible à la garderie (avec la halte-garderie de l'université et celle de mon coin je crois que ça serait possible). Mais, mon amour est étudiant... Si tout se passait "according to plan", il devrait commencer dans deux semaines huit moins de stage (rémunéré héhé, il n’est pas en éducation lui...) Encore là, je m'inscrirais... Mais il ne sait même pas s'il réussira à avoir un stage de quatre mois!!! Et c'est le deuxième plus fort de son année. J'ai pas le goût d'en arracher. J'ai hâte de vivre sur plus qu'un salaire mais c'est quand même pas la mort. Et puis les bourses de maîtrise, c'est payant et sans impôt! Facilement plus que mon salaire de prof!!!

Ce n’Est pas seulement ça... Je crois que j'aimerais la vie de prof à l'université. Faire de la recherche, former de nouveaux enseignants, j'ai l'impression que j'y serais plus à ma place... J'ai beau être "prof d'éduc", je suis de nature réflexive (même si je suis hyperactive!) et ma job au jour le jour ne me "challenge" pas assez intellectuellement. (Les discutions de lunch sur le dernier sujet de "deux filles le matin" ou sur les pour et les contre de "Weigth Watcher" ce n'est pas assez!!!) J'ai l'impression de gaspiller mon potentiel...

C'est peut-être juste le retour d'énergie après mon virus (Babachat a eu une bronchiolite et j'ai chopé le virus moi aussi. C'est un très méchant virus...) C'est peut-être aussi parce qu'on s'approche de mon retour au travail et donc de l'entrée en garderie de Babachat (dans quelle garderie, ça on se le demande!) Je n’ai pas hâte... C'est peut-être aussi parce qu'il pleut...